L’oubli, Philippe Forest, Gallimard, 2017, 240 p.

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Description

Un homme se réveille, convaincu d’avoir égaré un mot dans son sommeil, incapable de se le rappeler. Une idée prend bientôt l’allure d’une obsession : son langage se défait, sa vie se vide à mesure que les souvenirs se détachent de lui. Fidèle à l’expérience qu’il a posée au principe de tous ses livres depuis L’enfant éternel, Philippe Forest propose au lecteur une fable insolite, qui enseigne, comme l’a écrit un poète, que la nuit recèle en son sein le plaisir et l’oubli, qui sont les deux seuls secrets du bonheur.

Ce qu’en pense la presse :

“Troublante, touchante, cette poétique histoire de mot perdu et de quête éperdue évoque le deuil à mots couverts” (Télérama)

L’avis du Francophile :

“Forest sait emmener son lecteur sur la pente diaphane de l’impalpable. Où les phrases sont des dunes, où le vent passe son peigne, souffle dans l’air nu qui vibre. Dans ses livres hantés par la disparition (Le chat de Schrödinger, Crue), tout change mais les fantômes demeurent. Ici, le roman se dédouble pour dire “Toute la part immense du perdu : tellement de gens, tellement de choses en allés! Cela fait beaucoup, déjà.” Plongé dans le bain révélateur du langage, le monde brille par son absence, dont subsiste un écho : “(…) Des suppliques, des prières, les dialogues de la conversation que l’on se fait à soi-même, (…) ” À la première personne du très singulier, le Je ne cherche pas à tirer la couverture à soi, les mots se retrouvent, prennent langue, se liguent, vibrent à l’unisson.”

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