Description
Septembre 1935. Robin sort de l’adolescence. La vie politique est alors particulièrement violente en France, tant sur le plan intérieur que dans l’ordre international. Mais, à dix-huit ans, qui n’accorde pas plus d’importance à ses tourments intimes qu’à l’actualité collective ? En la personne d’un de ses camarades de classe préparatoire, Robin découvre que l’amitié est un des noms de l’amour, autrement dit de l’inquiétude. Conrad est la séduction même et l’énigme incarnée. En avril 1936, alors que la tension politique est à son comble, tous les deux vont skier dans un pauvre village de Haute Tarentaise du nom de Val-d’Isère, dont quelques visionnaires imaginent qu’il pourrait devenir une grande station de ski alpin. Les six jours qu’ils y passent marqueront Robin à vie. Son existence entière va être éblouie par une jeune fille.
Exemplaire de service de presse, envoi autographe de Laurence Cossé.
Ce qu’en pense la presse :
« Dans cet exercice qui tresse des éléments bien réels avec la pensée totalement imaginée d’un adolescent de l’entre-deux-guerres, Cossé excelle. » (Libération)
L’avis du Francophile :
« Dans ce court roman d’apprentissage, les grands inquiets sont aux aguets, l’éblouissement amoureux se pique d’une élégance feutrée et le déterminisme social hante la coulisse : on sirote un Martini tandis que la tuberculose s’acharne sur de “petites bonnes que l’on renvoyait aussitôt dans leurs foyers (…) ” Avec un savoir-faire à la française où couve ce je-ne-sais-quoi – on pense au cinéma de Chabrol et des frères Larrieu – Laurence Cossé distille un conte cruel (ils le sont tous) tiré au cordeau, excellant dans le planter de bâton, de décor, des banderilles. “Si tu crois que ça me m’amuse de t’ouvrir les yeux à la lame de rasoir…” »