Description
Né en 1924, aveugle à huit ans, résistant à dix-sept, membre du mouvement Défense de la France, Jacques Lusseyran est arrêté en 1943 par la Gestapo, incarcéré à Fresnes puis déporté à Buchenwald. Libéré après un an et demi de captivité, il écrit Et la lumière fut et part enseigner la littérature aux États-Unis, où il devient « The Blind Hero of the French Resistance ». Il meurt, en 1971, dans un accident de voiture. Il avait quarante-sept ans.
Ce qu’en pense la presse :
« La postérité n’avait pas daigné s’appesantir sur cet homme remarquable, rejeté de son vivant des bonnes consciences qui ne lui ont pas pardonné ses frasques. Jérôme Garcin lui rend grâce avec une sincérité pleine de chaleur alliée à une écriture belle et humble pour rendre ce livre exceptionnel. » (Le Figaro)
L’avis du Francophile :
« Libéré par les troupes de Patton après un an et demi de captivité, le retour à la vie ordinaire est semé d’embûches pour Lusseyran : tandis qu’il bataille avec la mélancolie, les éditeurs boudent ses manuscrits et il tombe sous la coupe d’un gourou. Aux Etats-Unis, sa vie avec sa troisième épouse, une étudiante de dix-sept ans sa cadette, ressemble aux romans de Philip Roth. Garcin fait le portrait de l’écrivain-résistant pour réparer une injustice mais aussi tenter de comprendre ce qui échappe à l’entendement. Pour Lusseyran, être aveugle est une manière philosophique d’être au monde, de s’y accrocher par l’intérieur. « J’ai su très tôt que la cécité me protègerait contre une grave misère : celle d’avoir à vivre avec les égoïstes et les sots. »
