Description
L’aventure commencée en 1482 avec l’arrivée du navigateur Diego Cao à l’embouchure du fleuve Congo, le baptême du Mani Kongo devenu de ce fait Joao Ier, l’affrontement final entre Portugais et Kongo, telles sont les premières pages de cette geste anticolonialiste, dont les dernières lignes devraient s’écrire en Afrique australe.
Fondateur de centres africanistes à la Sorbonne et au CNRS, Georges Balandier puise dans les archives de Rome, de Luanda et de Lisbonne pour décrire avec minutie les travaux et la vie quotidienne des quelque deux millions de sujets du Mani Kongo. L’affrontement des souverains, l’affrontement des hommes, la rivalité des dieux sont représentés dans les formes d’un art kongo somptueux. Reconstitution du cadre historique et sociologique d’un ensemble politique ayant couvert une partie des deux Congos et de l’Angola que dans la description de formes anciennes de relations entre pays d’un niveau de développement inégal.
Version originale de 1965, dans son élégant volume, état superbe.
