Description
Jean d’Ormesson a poussé son jeu sur la littérature jusqu’à écrire un roman intitulé Presque rien sur presque tout. Lorsqu’on lui demandait si ce « presque rien sur presque tout » n’était pas l’inverse de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien », il partait d’un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure. Plutôt que par le particulier, d’Ormesson est hanté par l’universel. Moins par les singularités des individus que par ce qui les rapproche, à savoir d’abord leur condition commune d’êtres voués à la mort, acteurs et jouets de l’histoire.