Description
« Un habitant de la planète sur six continue de n’avoir pas accès à l’eau. Un sur deux vit sans système d’évacuation. Pourquoi ? J’ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages, des physiciens alpinistes qui mesurent sur tous les toits du monde la fonte des glaciers. J’ai passé du temps avec les médecins de Calcutta qui luttent contre le choléra. J’ai écouté d’innombrables leçons, dont celle du scarabée de Namibie et celle du kangourou. Quelles sont leurs techniques pour survivre en plein cœur du désert ?
Peu à peu, j’ai fait plus ample connaissance avec notre planète. J’ai vu s’aggraver partout les inégalités, notamment climatiques. Mais j’ai vu aussi la réussite du pragmatisme, de belles coopérations entre administrations et entreprises privées. J’ai vu des illusions et des férocités à l’œuvre. De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter. »
Prix Joseph Kessel 2009.
Erik Orsenna, de l’Académie française, a obtenu le prix Goncourt pour L’Exposition coloniale (Seuil, 1988). Après des études de philosophie, de sciences politiques et d’économie, il devient enseignant-chercheur, puis docteur d’Etat en finance internationale et en économie du développement. En 1981, il travaille au ministère de la Coopération. Conseiller culturel à l’Élysée de 1983 à 1984, il seconde Roland Dumas sur les questions africaines au ministère des affaires étrangères au début des années 1990. Parallèlement maître des requêtes au Conseil d’État en décembre 1985, il est nommé conseiller d’État en 2000. Érik Orsenna fait partie du Haut Conseil de la Francophonie. Inclassable explorateur et conteur invétéré, il a raconté la mondialisation à travers le coton, l’eau, le papier, le moustique, les villes, il est aujourd’hui ambassadeur de l’Institut Pasteur.
Broché. Très bel exemplaire : état neuf.