Description
Il existe depuis toujours des journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain? En tenant le journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l’entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d’une mémoire ce qui, se traçant sur l’eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l’effacement.
« Comme sont loin de moi par exemple les muscles de mes bras. » Cette phrase de Kafka, véritable fil conducteur, a été le déclic à partir duquel il lui a semblé essentiel, au sortir du confinement, de célébrer le chemin flottant d’un retour à soi, d’une harmonie retrouvée avec son corps et avec le monde.
Ce qu’en pense la presse :
« La prose de Chantal Thomas a comme une limpidité d’évidence, souple et souvent joyeuse, mais dont le sillon dessine aussi un drôle d’accès vers des profondeurs plus tristes de nos vies. » (Le Monde)
« Tous les récits autobiographiques de Chantal Thomas sont imprégnés d’une douce fureur de vivre, grisante jusqu’à faire tourner la tête. Ce « Journal de nage » en est une démonstration encore plus éclatante, peut-être parce que cet été bleu dont elle fait le récit est celui de la liberté retrouvée après le confinement du corps durant de longs mois, en 2020. » (Elle)